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Zoom sur une initiative Un drapeau du souvenir confié aux écoliers

À Bazoges-en-Pareds, en Vendée, les enfants ont reçu fièrement un drapeau tricolore en mémoire des hommes qui ont pris part aux combats.

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Alors que des cérémonies pour le centenaire de l’Armistice de 1918 se préparent un peu partout en France, l’Union nationale des combattants (UNC) de Bazoges-en-Pareds a remis un drapeau tricolore aux enfants des deux écoles primaires, publique et privée. Cyrille Peltier, éleveur dans cette commune, s’est impliqué dans l’événement : « Mon père Michel, âgé de 80 ans, a passé quatorze mois en Algérie, explique-t-il. Il a ensuite participé à la création de la section locale de l’AFN (Afrique française du Nord) et il est aujourd’hui porte-drapeau lors des cérémonies.

De mon côté, je trouve important d’entretenir le souvenir des jeunes gens qui ont perdu leur vie pour que la France conserve son identité. Avec ma femme, nous avons emmené nos trois enfants sur les plages du débarquement et nous envisageons aussi d’aller à Verdun. » L’initiative de remettre ce drapeau du souvenir aux enfants revient à Denis Giacomazzi, président de l’UNC de Bazoges. « Cela me semble un excellent moyen d’encourager les jeunes à participer aux cérémonies et à entretenir le devoir de mémoire », poursuit Cyrille.

Présence aux commémorations

Avec plusieurs camarades, Kim, neuf ans, le benjamin de la famille Peltier, porte son drapeau lors de commémorations aux côtés de son grand-père. Cyrille est également présent puisqu’il est membre de Soldat de France, l’association qui soutient les troupes françaises. Malgré son éloignement des champs de batailles, le bocage vendéen n’oublie pas deux figures marquantes des conflits. En effet, c’est dans la bourgade voisine de Mouilleron-en-Pareds que sont nés Georges Clémenceau, surnommé « Père la Victoire » en 1918, ainsi que le Général de Lattre de Tassigny qui signa l’armistice du 8 mai 1945. Un musée commun leur est d’ailleurs consacré. « Les cérémonies du centenaire ne doivent pas marquer la fin d’une époque, mais plutôt le début d’une nouvelle encore plus solidaire, espère l’agriculteur. Il faut que les jeunes connaissent les grands symboles de l’histoire de France, à commencer par le monument aux morts présent dans chaque village. »

Denis Lehé

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